Le Cercle du Capharnaüm

Ça m'agace, j'avais fait de la grosse recherche sur les vieux poisons pour en établir une liste + description pour Capharnaüm, et je sais qu'on n'en a retenu que la liste des noms, pour la liste des prix.

Et je ne retrouve pas mon document de base.

Pour la Sylvite : c'est un minéral jaune/blanc soluble dans l'eau qui lui donne un goût particulièrement amer. On extrait de la sylvite du chlorure de potassium. À très faible dose, c'est un traitement ou un substitut pour le sel. À dose conséquente, c'est létal.

Pour info c'est ce qu'on utilise à forte dose lors de la dernière injection des condamnations à mort par injection. Ça attaque directement le cœur.

C'est donc a priori un poison à broyer et à faire consommer à la cible en faisant passer ça pour un médicament amer. Mais a priori c'est assez rapide, genre moins d'un quart d'heure.

Selon les règles de Caph (rdb p. 166), je dirais que c'est un poison Mortel 4 Incapacitant 1 Foudroyant 5


Bon sinon, en regardant la liste des prix des poisons, je peux dire que :
- la Cigüe : ben voilà, c'est une plante très toxique qui ressemble au persil plat mais qui pue et a les tiges un peu rouges. Elle entraine la paralysie, des jambes vers le cœur, des convulsions et donc la mort.
- la Datura : petite fleur blanche, en plus d'être un hallucinogène puissant, est aussi un poison qui tue par asphyxie.
- Épice du pauvre : déjà décrite p. 166
- Menthe du pénitent : idem
- Muscarine : c'est le nom de la substance mortelle de l'amanite phalloïde (et des amanites en général). Extrêmement dangereuse, c'est peu de le dire.
- Orpiment : minéral jaune orangé, presque couleur or. Contient une très forte concentration d'arsenic. Utilisé comme pigment jaune sinon. Très foudroyant, mortel à souhait. À petites doses, entraine des graves maladies (cancers).
- Râkshasa : déjà décrit
- Ricine : poison qui vient de la graine du ricin, arbuste africain/tropical. Encore aujourd'hui, on ne connait pas d'antidote à une dose létale de ricine. Le poison est très peu foudroyant, il met quelques jours à tuer, mais rien ne l'arrête.
- Safran noir : c'est le nom que j'ai donné à la colchique, une fleur qui ressemble beaucoup au crocus, sachant qu'une variété du crocus est en fait le... safran ! La colchique sécrète la colchicine, un poison assez violent qui agit sous plusieurs jours.


Voilà

malheureusement pour toi, je dois t'annoncer que tu viens de te porter volontaire pour faire une aide de jeu sur les poisons et les potions!

note pour plus tard: ne jamais faire état d'une compétence particulière exploitable en JDR sur un forum comme celui ci...

Je vais utiliser ce sujet comme base pour une aide de jeu alors. Ca sera plus participatif que juste faire un document mis en ligne.
Autant je pourrai sans trop de soucis parler du mode de transmission, des symptômes et de l'origine, autant la discrétion et la conservation, j'aurai du mal à en parler par contre...

Bon je vais commencer une petite compile de cette pharmacopée

CXZman a écrit:

Antharel : l'herbier toxique ça serait une très bonne base pour les Escartes. Perso je les ai toujours vus comme les pires empoisonneurs de Capharnaüm, je sais pas trop d'où je tiens ça. Un genre de perfidie monastique...

Ça correspond bien avec le premier poison décrit dans le LdB : La Menthe du Pénitent aussi appelée la Mort Cardinale.

Très bonne initiative a mon sens,

Si je peux aider, dites-le

Je vais tenter d'apporter une petite aide, cela vient de ma propre liste puisque j’ai déjà des PNJ atteints de drôles de symptômes muahhh.

En voici deux suite à la lecture d’un article sur les intoxications par organismes aquatiques.

Sarpa salpa [nom latin de la saupe, l’un des poissons vecteurs, source Ichthyoalleinotoxisme (Poissons Hallucinogènes)]
   
- Mode de transmission : ingestion .
- Symptômes : 2h après l’ingestion vertiges, troubles de la coordination, perturbations de la sensibilité thermique au niveau buccal et pharyngé, cauchemars, puis hallucinations visuelles et auditives (animaux monstrueux, impression de mort imminente), délire et agitation. Les signes durent en moyenne 24 heures, et, lors du retour à la normale, amnésie possible mais assez rare.
Nota : à petite dose et sous surveillance utilisation de l’activité hallucinogène de ce poison lors de rites religieux.
- Mode de fabrication / origine :  Deux origines possibles
* Les poissons [mulets, rouges, saupes, poissons-lapins] dont l’ont extrait la Sapa salpa ne sont pas toxique toute l’année mais seulement durant quelques mois ou quelques semaines car ils le deviennent suite à l’ingestion d’algues pullulant à certaines périodes. Si on sait la période et le type de poisson précis facile de glisser l’un d’eux dans le repas en ayant pris soin de ne pas extraire les viscères de suite que le poisson des algues ingérées se diffuse. Sinon extraction du poison contenu dans les viscères. Prélever celles-ci, les hacher et les utiliser rapidement en les mélangeant à la préparation d’un repas. Méthode empirique on ne connaît pas la dose du poison…
* Les algues en question, il faut les collecter, les faire sécher puis les réduire en poudre.
- Discrétion : totale, aucun goût particulier de la poudre, sinon le goût du poisson.
- Conservation : Si le poison provient du poisson quelques jours, si c’est la poudre issue de l’algue la conserver hermétiquement.
- Antidote : Aucun.

Ciguatera (mélange de plusieurs toxines résistantes à la cuisson)


- Mode de transmission : ingestion .
- Symptômes : quelques minutes à plus de trente heures après ingestion (cela dépend du dosage des différentes toxines).
Les premiers signes sont digestifs (vomissements, diarrhées), rapidement suivis de troubles neurologiques périphériques (picotements de la face et des membres, douleurs musculaires, perturbations de la sensibilité thermique, possible paralysie). Fatigue intense.
Durée de 3 à 4 jours où de possibles décès par troubles cardiaques ou dépression respiratoire. L’évolution classique est caractérisée par une persistance des picotements avec démangeaisons palmo-plantaires, douleurs musculaires et d’une fatigue sur plusieurs mois. Toute personne ayant été en contact avec se poison est particulièrement sensible durant plusieurs années, avec possible réapparition des signes après ingestion d’alcool ou de nouveau de Ciguatera…
- Mode de fabrication / origine : Issue de plantes lacustres, 3 variétés différentes. Pour l’une d’elle seule la fleur est récoltée. Réduire en poudre ou laisser sécher car elles peuvent être prises pour des épices sous cette forme.
- Discrétion : Poudre amer, sous forme sèche très odorante.
- Conservation : Longue si réduite en poudre. En cas de forme sèche se conserve plusieurs mois à l’abri de l’humidité.
- Antidote : Aucun

Dernière modification par MotokoSempaï (07 Jun 2011 20:51:30)

Le maquettiste est dans la place mec
Putain ça mériterait quelques culs de lampe... et... y'a pas moyen de chopper Gildas qu'il nous embellisse ce beau document d'une calligraphie bien à lui ?

Je récupère demain le-dit bouquin, je pourrai préciser plus.

Voici une seconde version du pdf.

J'ai rajouté un poison et une drogue de ma conception. J'ai aussi créer 2 sections : "Poison" et "drogues", pour ces dernières les caractéristiques foudroyant-mortel-incapacitant ne s'appliquent pas forcément.

bien vu potion/poison. ça rend le truc plus lisible en cours de partie!