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Salut à tous,
Une petite question concernant les onces d'épices qui servent de monnaie...
Sous quelle forme ça se présente concrètement ? est-ce que ce sont des sachets contenant les épices en question, que l'ont utilise comme des pièces de monnaie ?
Ou bien est-ce juste un concept abstrait pour quantifier la valeur d'un objet en vue du troc ?
"Ce magnifique chapeau vaut bien 2 onces... Donne-moi donc en échange ton ceinturon (1 once) et ce saroual (1 once) !"
Dernière modification par eok (26 Apr 2008 18:12:47)
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La valeur d'échange sont les épices. Cette valeur peut être concrète en pièce ou en poids d'épice même.
Bref, il faut voir l'once d'épice comme un indice avec un équivalent en monnaie sonnante et trébuchante et un équivalent en safran, cumin,...
Dernière modification par Curios (27 Apr 2008 14:12:11)
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Hello tout le monde.
Je compléterais juste la réponse de Curios en ajoutant que dans le livre des règles 1 once de safran = 1 talent d'or (p10 du livre).
Certaines tribus de nomades accepteront le paiement en once de safran ou le troc (basé sur une valeur en épices).
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Dans ma vision des choses, le troc reste très présent, à tous les niveaux de l'échelle commerciale saabi comme shirade. L'amir d'un royaume caravanier en déchéance troquera sans doute (mais à contre-cœur) la plus belle de ses filles contre quelques centaines de chèvres, un chef de troupe mercenaire négociera le calme de l'oasis qui l'accueille contre une bonne dose d'hospitalité féminine (oui, le troc peut aussi être du chantage avec une bonne dose de Négoce&Salamalecs ), etc.
Au quotidien, surtout à l'écart des grands pôles commerciaux, les artisans s'échangent des biens et des services de la vie plus souvent que des épices. Dans leur vie à eux, l'épice sert surtout à cuisiner.
Dans les grands pôles commerciaux, mais aussi sur les routes au contact de commerçants de métier, on utilise des pots doseurs étalonnés sur l'once (des pots d'une, de dix, de cent, etc.).
Le taux d'échange donné par Thierry est vrai sur tout Jazîrat, mais si vous vous amusez un jour à envoyer vos Héritiers en terres escartes, j'imagine que le Safran (au moins, mais peut-être aussi le cumin) , y verra sa valeur décuplée du fait de sa rareté.
Lamuerte
Dernière modification par Lamuerte Delcuervo (27 Apr 2008 10:18:51)
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Thierry03 a écrit:
Je compléterais juste la réponse de Curios en ajoutant que dans le livre des règles 1 once de safran = 1 talent d'or (p10 du livre).
Oui ça j'avais vu, mais ma question était plutôt de savoir si les épices pouvaient vraiment être utilisées comme monnaie à part entière (comme les talents) où si elles n'avaient qu'une fonction "étalon".
Lamuerte Delcuervo a écrit:
Au quotidien, surtout à l'écart des grands pôles commerciaux, les artisans s'échangent des biens et des services de la vie plus souvent que des épices. Dans leur vie à eux, l'épice sert surtout à cuisiner.
Ok, c'est bien comme ça que je le voyais.
Lamuerte Delcuervo a écrit:
Dans les grands pôles commerciaux, mais aussi sur les routes au contact de commerçants de métier, on utilise des pots doseurs étalonnés sur l'once (des pots d'une, de dix, de cent, etc.).
Voilà c'était ça ma question
Lamuerte Delcuervo a écrit:
Le taux d'échange donné par Thierry est vrai sur tout Jazîrat, mais si vous vous amusez un jour à envoyer vos Héritiers en terres escartes, j'imagine que le Safran (au moins, mais peut-être aussi le cumin) , y verra sa valeur décuplée du fait de sa rareté.
Ah ça évidemment, on ne peut rien contre la loi de l'offre et de la demande....
Merci à tous !
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NB : si comme moi vous jouez déjà toute dépense de PJ comme une négociation acharnée et spectaculaire, la base de discussion, le fric, reste stable durant toute la négociation. Je vous préviens, si c'est du troc, y'a aucune stabilité.
Et alors là vous pouvez enchaîner plusieurs heures de négociation dans le scénario
Plaisir garanti, mais oubliez vos scénario.
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Je crois pour ma part que je vais bannir toute mention à des pièces. Sauf chez les escartes et les théréméens, éventuellement.
Le troc, le troc, le troc... Voila qui plantera le décors.
Pour les Onces de Cumin eh bien je pense qu'il s'agit de la base monétaire car c'est sans doutes la denrée la plus échangée sur Jazzirat.
Moi je vois vraiment ça comme de l'épice qu'il faut peser à chaque échange... Tous les marchands se baladent donc avec une petite balance. Ceux qui n'en ont pas font du troquent ou se font avoir par les marchands
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Bah moi j'ai eu un PJ dans chaque groupe qui s'est débrouillé pour avoir 5 en richesse, donc j'ai abandonné toute idée de leur faire payer des trucs pour l'instant.
Mais j'ai trouvé des idées à la con pour leur faire perdre tout leur pactole
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Oh oui et c'est même simple : il suffit de compter ce qu'ils doivent
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Nan, mais quand un PJ commence avec 15000 TO, bah c'est pas les 250 qu'il a dépensé au premier scénar qui lui font mal
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Et il a gagné combien ce même scénario ?
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Lorsqu'un personnage commence à disposer d'une énorme quantité d'argent je considère cela avant tout comme son partrimoine propre et non pas comme son porte-monnaie.
Un Ibn-Mussah, prince à 3 avec négoce & salamecs à 6 peut se retrouver avec des grandes sommes dés la première minute de jeu, je lui indique alors au préalable d'acquérir un patrimoine, pour le montant indiqué par son score et lui laisser des économies certes...
15 000 TO, dont peut être des appartements, des esclaves, une caravanne, des terres, etc... Avec les prix d'acquisition et la liste des biens.
Je trouve ça plus enrichissant pour le background du personnage que la "charette d'onces de safran" où les "tonneaux d'or" qu'il doit se traîner tout le long du jeu.
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Oh bah techniquement tu peux aussi poser la question au personnage "mais... attends, cet argent, tu le sors d'où ?" quand vous êtes en plein désert. S'il l'a sur lui, obligé il s'en fait voler la moitié.
De même si cet argent lui est disponible chez lui dans une trésorerie, il faudra lui en souligner l'existence.
M'enfin oui, globalement, l'argent massif amène de nombreuses conséquences qui amènent, elles, à de nombreuses histoires de souk et de vol.
Par contre, dans la création du personnage, les PJs ont clairement des biens ET de l'argent, ce avec quoi je les invite à acheter d'autres biens. Récemment, j'ai considéré que compte-tenu de la richesse et de la situation politique d'un PJ ses revenus viendraient des Thermes de Fragrance dont je lui avais confié la direction. Il fallait que je trouve une excuse pour les 3D6 jeunes filles de son "harem" (pour un PJ Fragranto-étrusien, un harem, ça le fait pas. Des thermes aux milles "soins du corps", ça oui).
Mais en dehors de ça, il avait toujours ses 1500 Oc de base. Mon scénario partait sur une vente aux enchères qu'il avait la charge d'organiser, je lui ai fait claquer ses 1500 Oc en 5 minutes dans l'organisation de la fête (très bon vin des Bacchorantes, fruits et miel d'excellente qualité, etc. De toute manière c'était x5 ou x20 sur la table des prix).
C'est pas crédible d'inviter les grands propriétaires de la région sans un banquet qui coûte la peau du cul.
Si vous avez des PJs trop riches, pensez à ça
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Moi je vois bien les 50 chameaux qui suivent le Pj en permanence...
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50 bêtes ? Et qui les tient ? Qu'est-ce qui les empêche de se barrer ? 'faut des chameliers, des esclaves au minimum ! Et pis faut les payer !
... en gros c'est pas dur d'être méchant avec des joueurs
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CXZ l'Al-Rawi sadique >.<
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Pas sadique, prévoyant.
En cas de panne d'inspiration, je peux mettre une épidémie sur les bêtes du troupeau pour inciter les joueurs à se bouger le cul et les sauver.
Ou alors je fais intervenir des voleurs de bétail intéressés par les 50 bestioles.
Ou alors je ...
L'art de se mettre des cartouches de côté pour pouvoir improviser avec des munitions à tout moment
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