Le Cercle du Capharnaüm

Les "classes" de Capharnaüm ne se valent pas du tout entre elles. Il y a une raison à ça, c'est que ce ne sont pas des classes à proprement parler, et qu'elles n'ont chacune leur intérêt dans des situations différentes. Certaines de ces situations se recoupent, mais il y a des paroles qui ne conviennent raisonnablement qu'à certains scénario.

Typiquement, pour alelr faire de la baston contre des demi dieux, ça ne sert à rien d'aller chercher du côté des bint mimoun ou des yucef. Tout fidèle normalement constitué de chacune de ces paroles refuserait catégoriquement de foncer dans la bataille.

À l'inverse les bourrins de Dorkadie, de Thérème ou de Balzabaar n'auraient rien à faire dans les intrigues de palais.

Je pense qu'il en faut pas hésiter à présenter certaines paroles comme inhabituelles et inadaptées à la camapgne que tu mènes. Faut être honnête avec les joueurs. Sinon le joueur il va jouer un concept injouable dans chaque situation de jeu et va s'ennuyer ferme.


Pour des scénario d'aventure pure et d'exploration, toutes les paroles nomades conviendront.
Pour des scénario de négoce, coup d'pute et politique, les paroles urbaines seront préférables, le reste ne sera pas cohérent.
Pour des scénario orientés vers la magie et les secrets des anges, les Tarekides, les Salonim, les Chiromanciens et les Occidentins seront tout désignés. Prévoir beaucoup d'aspirine
En ce moment je mène (mais c'est un grand mot) une campagne autour de Mammud et ses missionnaires. Je manipules assez fréquemment et quasi exclusivement des Tarekides. Dans l'équipe il y a un peu de tout, des Saabi uniquement, et tous en voie d'être convertis au nouveau culte d'Houbal.


Les ibn Mammud sont des fervents serviteurs Saabi. Leurs intentions générales sont hostiles, mais chaque converti n'aura pas la prétentino de renverser un empire à lui tout seul. Les Mammud sont rares et mystiques. Allumés si on veut. Ce sont des sorciers aguerris, qui ont souvent eu une autre vie avant de rencontrer Mammud (le Mammud de mon scénar est un ex Yucef qui a investi toute sa tune dans son devoir de missionnaire). Ils sont vagabonds et prêchent à qui veut l'entendre la bonne parole d'Houbal. Ils n'ont aucune raison d'être agressifs, mais évidemment, si on vient leur gueuler dessus que le culte d'Houbal c'est de la merde, ils apprécient pas du tout.
Étant donné leur nombre, les Mammud ne sont pas interventionnistes, contrairement aux ibn Tufiq. Ce sont donc des sages de plutôt bonne compagnie, mais au ton assez sévère, et aux talents à la fois spectaculaires et surprenants.

On peut les rapprocher en terme de statut social des Kahanim Shiradim, si ce n'est que les Kahan sont plutôt citadins, là où les Mammud sont nomades dans l'âme.

En revanche, les Mammud sont peu appréciés du pouvoir en place (menace de coup d'état par voie religieuse, à terme) et peu appréciés par l'institution religieuse en place (conflit direct, ne serait-ce que sur le plan spirituel). Ça fait déjà un paquet de monde. Ils apprécient peu les libertins et les décadants (donc typiquement les Walad Badyia et eux, ça passe pas).

'Faut les voir comme des sages éclairés, version paria.