Le Cercle du Capharnaüm

Fatiha : qui ouvre toutes les portes - connotation très sensuelle de mon point de vue.
Hafsa : lionne - sans commentaire sur son caractère.

Physique : Le port altier et le menton constamment relevé pour s'adresser à homme comme à un égal - voir un inférieur. Fatiha est jolie à regarder, sans plus, mais enrichit son apparence en jouant sur la palette complète des cosmétiques disponibles à l'époque, ce qui en fait une femme très attirante. Elle s'habille avec plaisir de couleurs incarnant la noblesse (turquoise, pourpre, ...) afin que personne n'oublie qu'elle est d'un sang noble.

Personnalité : Fatiha n'accepte que le meilleur, mais donne d'elle même au moins autant. C'est une maîtresse dure et sévère pour ses esclaves et ses dames de compagnie, mais elle ne laisse personne manquer de respect à sa maisonnée.  En tant que compagne, elle est également très exigeante, et ne s'entichera que d'un excellent parti. Ayant été élevée dans le système des castes, il est évident qu'elle ne regardera qu'un noble promis à un certain avenir. Pour elle, les non-nobles ne sont là que pour servir ou éventuellement s'amuser. Ses talents pour la politique et la rhétorique associés à sa ténacité lui permettent généralement d'obtenir ce qu'elle veut.

Points forts : Politique, Diplomatie, Etiquette (noblesse), Patience.

Points faibles : Toute forme de violence (mais si on lui laisse l'occasion d'ouvrir la bouche, elle peut s'en sortir). Dépaysement (hors d'un palais).

Histoire : Fatiha est née en ville d'une famille noble et puissante. Elle a été élevée dans le palais et a naturellement montré des dispositions de courtisane et de politicienne très tôt. Dotée d'un caractère très fort, elle passe une enfance difficile, entre son père qui la corrige régulièrement et sa mère qui n'arrive pas à lui tenir tête. Elle fuit régulièrement les appartements de sa famille pour écouter les nobles à la cour. Dès son adolescence et après avoir bien étudié les cibles à sa disposition, elle séduit le parti qui lui apportait le plus en la personne d'un militaire nettement plus âgé qu'elle et l'épouse, échappant ainsi au carcan familial. Quelques années après, la mort de son marri la libère de toute obligation d'obéissance, et elle donne enfin sa pleine mesure sans contraintes. Elle devient en quelques années une des courtisanes les plus affirmées du palais, et ,de fait, assume la tête de sa famille. Son surnom de "La Lionne" lui vient autant de la façon dont elle dépèce oralement ses rivaux devant toute la cour que des rumeurs qui courent sur ses conquêtes amoureuses. Quand le palais est mis à sac par l'ancien chef des armées que l'émir tentait de réduire à l'impuissance, Fatiha est capturée comme la plupart des femmes du palais. Son caractère et sa morgue lui permettent de se hisser encore une fois au dessus des autres, en séduisant un jeune lieutenant prometteur qui s'est entiché d'elle.

Aujourd'hui : Fatiha dors sur dans des draps de soie et les coffres de sa tente son emplis de richesses. Souvent parti pour un raid ou un autre, l'homme qui prétend la posséder est respecté dans tout le clan en grande partie grâce à elle. Bien qu'il ne s'en rende pas vraiment compte, elle veille à sa respectabilité et entretien la gloire de ses exploits auprès des autres dirigeants de la bande. De fait, elle parle plus souvent pour eux deux qu'il ne peut le faire et veille toujours à ce qu'ils obtiennent une riche part des trophées lors du partage d'un butin. Son expérience de la cour lui est utile pour juger de ce qui est précieux et de ce qui ne l'est pas.

Destin : Une chose imprévue va précipiter la vie de Fatiha vers sa chute ou son heure de gloire. Le jeune lieutenant avec qui elle vit portait la marque des héritiers des dragons et la cache, son chef traquant les élu pour les tuer. Depuis, elle sent l'odeur de la peur dans l'attitude de son compagnon et hésite sur la conduite à tenir. Elle peut sacrifier le jeune homme en révélant sa marque, afin de s'imposer à la droite de Fadel Al Ghanem. Ainsi, elle sait qu'elle sera à même de régner sur la diplomatie vis à vis de l'extérieur, ce qui ne manquera pas de devenir essentiel dans les temps à venir. Ou bien elle peut continuer à garder son secret et continuer à le pousser vers son chef - qui sait, peut-être jusqu'à ce que Fadel Al Ghanem soit prêt pour qu'elle lui révèle qu'il porte la marque, et lui présenter habillement les choses pour qu'il le considère comme son propre fils et héritier. Mais cela prendra du temps...