Le Cercle du Capharnaüm

Vous n'êtes pas identifié.

Annonce

Le Capharnaüm nouveau est arrivé ! L'Atlas est là ! - Si vous souhaitez vous le procurer, c'est par ici.

#1 16 Aug 2009 09:20:37

Sirocco
Le Djinn des Sables du Temps
Lieu: Toulouse, trop loin du Désert
Date d'inscription: 12 Aug 2009
Messages: 144

[Peuple] Les Landram des îles Silandra

« Au sud-est de Jazîrat, sous le pays encore méconnu de Nir Manel surgit des flots un archipel de 34 îles. Vierges en apparences, près de la moitié d'entre elles abritent un peuple reclus et caché qui se désigne par le nom de Land'Gham, que nous Saabi appelons Landram. Les légendes abondent sur cet endroit quasiment inconnu, laissez-moi vous conter la plus persistante d'entre elles...
On dit qu'autrefois l'archipel était une seule et même île, grande et riche en forêts et mines. Le peuple de Silan'gha, guidé par ses 34 dieux des flots, était puissant et extrêmement fortuné. Mais le destin de ce peuple fut cruel : un jour, Houbal lui-même vint faire face aux dieux, exigeant leur vassalité en échange de pouvoir et coopération. Les 34 refusèrent, même si l'on dit que l'un d'entre eux les aura trahis ; et non contents d'avoir refusé, ils exhortèrent leur peuple servant à partir vers Jazîrat pourchasser nos ancêtres!
La colère d'Houbal fut immense : d'une main, il repoussa les Landram près de leur île, de l'autre il abattit du haut des cieux les 34 dieux sacrilèges, les faisant choir dans les eaux qu'ils prétendaient gouverner. Mais les dieux chutèrent sur l'île de Silan'gha, et se noyèrent avec elle. Mais, pris de miséricorde envers les mortels abusés par leurs divinités et dorénavant incapables de moindre mal, Houbal les déposa sur le dos voûté des dieux engloutis.
Bien des siècles passèrent, et personne ne se souvient des Landram, de leur puissance d'autrefois, et plus grave encore, les Landram eux-mêmes ont oublié la clémence de Houbal. Ils se recréèrent leurs dieux sous la forme de dieux-îles, mais ne sachant plus voyager sur de longues distances, ils restent cloîtrés sur leur archipel, révérant des dieux perdus et inconscients des trésors incommensurables que leurs lointains ancêtres ont perdu, et qui sont cachés dans les îles de Silandra...
On dit pourtant que les nuits de nouvelle lune, les îles changent de place et de forme, les dieux anciens se réveillant peu à peu pour revendiquer leur place aux cieux... »


Sang : Landram.

Caractéristique : Souffle +1.

Compétences : Artisanat +1 ; Périple +1 ; Discrétion +1.
Note : à la création, pas de point en Négoces & Salamalecs, mais à la place Agriculture +1.


Rouge l'éclat ardent de tes lèvres, Rouge le brasier qui te dévoila à mes yeux, Rouges mes joues quand je sens ton regard posé sur moi, Rouge le sari que je t'offre ce matin, Rouge le sang de la vierge enfin mienne.
Je t'attends depuis ma naissance, aujourd'hui enfin nous ne sommes qu'un.
                      Ramad Felah Ibn Mimmoun Abd-al-Tarek

Hors ligne

 

#2 16 Aug 2009 15:45:04

CXZman
Administrateur
Date d'inscription: 30 Jan 2008
Messages: 785

Re: [Peuple] Les Landram des îles Silandra

Bon départ. Tu comptes poursuivre la description du peuple en lui-même ou c'est juste un pitch pour donner des idées ?

Hors ligne

 

#3 16 Aug 2009 19:33:12

Sirocco
Le Djinn des Sables du Temps
Lieu: Toulouse, trop loin du Désert
Date d'inscription: 12 Aug 2009
Messages: 144

Re: [Peuple] Les Landram des îles Silandra

J'avais dans l'idée de donner d'autres idées au fur et à mesure, comme une description des us et coutumes, mais rien ne m'est encore venu. Dans peu de temps, je suis en transe Capharnaüm en ce moment! smile


Rouge l'éclat ardent de tes lèvres, Rouge le brasier qui te dévoila à mes yeux, Rouges mes joues quand je sens ton regard posé sur moi, Rouge le sari que je t'offre ce matin, Rouge le sang de la vierge enfin mienne.
Je t'attends depuis ma naissance, aujourd'hui enfin nous ne sommes qu'un.
                      Ramad Felah Ibn Mimmoun Abd-al-Tarek

Hors ligne

 

#4 19 Aug 2009 05:22:40

Sirocco
Le Djinn des Sables du Temps
Lieu: Toulouse, trop loin du Désert
Date d'inscription: 12 Aug 2009
Messages: 144

Re: [Peuple] Les Landram des îles Silandra

Et voici la suite : la religion. Basée sur l'idée d'un nombre restreint de dieux, chacun ayant sa représentation générale...

Religion : autrefois, les 34 dieux désignaient chacun un courant marin ou un vent, et on lui associait une matière, un émotion ou un être. Ces dieux furent défaits par la colère d'Houbal, et leurs noms furent peu à peu oubliés ou déformés... mais ils n'ont pas vraiment disparu.
Endormis, certains peut-être pour l'éternité, ils hantèrent les rêves des descendants de leurs serviteurs zélés. Et leur culte ressurgît au fur et à mesure que les prêtres leur donnaient à nouveau des noms. Aujourd'hui, les Landram connaissent 17 dieux qui sont censés être les dirigeants de 2 îles chacun. Voici une description sommaire des plus importants, les autres seront résumés...

ø Gilgäs, dieu des Typhons, du Maelström et de la Colère : dieu primordial dans la religion Landram, il n'est presque jamais nommé. Considéré comme le dieu qui a rêvé le monde, il doit continuer de dormir. Ses cauchemars sont les tempêtes, et quand il baille, un tourbillon se forme et engloutit tout.
Il y a de très nombreuses tempêtes, moussons et cyclones qui s'abattent sur les îles et aux alentours, c'est pour cela que tout Landram porte en permanence un foulard avec un tourbillon bleu et noir brodé, pour le conserver endormi.

ø Amrân, déesse de l'Amour, de l'Ecume et de la Liberté : bien plus aimée que son époux, la déesse Amrân est la Reine suprême, l'incarnation du désir et du plaisir qu'on ressent avec l'être aimé. Elle est représentée par une vague écumeuse en forme de corps de femme.
Les Landram ne sont pas des courtisans comme les autres : l'amour ne se concrétise jamais par le fait de coucher ensemble, l'art et la tension amoureuse doivent sublimer cette envie primaire. Le sexe n'est donc qu'un moyen de procréation.

ø Eorgam, dieu-déesse hermaphrodite des Nuages et du Vent de l’Est : autrefois représenté par 3 dieux différents, Eorgam est aujourd’hui un dieu puissant et bon. Il/elle n’a pas de sexe défini car ses bienfaits sont pour tous. Il est celui qui permet de respirer, de partir pêcher et surtout d’en revenir simplement.
Le Vent de l’Est est celui qui ramène les bateaux à bon port après une bonne journée de pêche. L’Est est en effet l’endroit où il y a le plus de poissons et d’espèces marines comestibles. Le dieu est repésenté comme un nuage moelleux et clair.

ø Mammaragân, dieu des Plantes, des Arbres et du Vent de l’Ouest : le dieu végétal est né, dit-on, de la tristesse d’Eorgam quand il vit que les hommes ne pouvaient se protéger des intempéries, cauchemars de Gilgäs, que dans la roche dure et sombre. Il pleura et la pluie ainsi créée fit naître Mammaragân. Sobre et tranquille, il est toujours présent pour aider les Landram, ceux-ci portant son symbole, un arbre tout simplement.
Le Vent de l’Ouest apporte le pollen de Jazîrat et les fruits qui tombent à la mer, et est donc lié au dieu, porteur de délices végétaux.

ø Êss, dieu de la Nuit, des Etoiles et du Vent du Sud : redécouvert après nombre d’autres dieux mineurs, les premiers rêves prophétiques évocant son éveil furent attestés en 4115. Êss est un dieu à moitié lunatique, passant le plus clair de son temps à composer des poèmes, disent ses prêtres. Il serait la conscience calme de Gilgäs détachée de ce dernier, grâce à l’amour d’Amrân.
Le Vent du Sud apporte le mystère et l’insondable noir de la nuit, soufflant depuis les régions inconnues de la Mer du Sud. Le symbole qu’on lui donne est une étoile blanche sur fond noir.

ø Heshamrä, déesse de la Pierre, des Métaux et du Vent du Nord : déesse soeur de Gilgäs, Heshamrâ n’éprouve que peu de passion pour les hommes. Bien plus détaché des hommes que Mammaragân, il est très rare de voir ses prêtres, qui communient en silence dans les grottes. Pourtant, sa protection s’étend à toutes les personnes, car elle est celle qui a proposé aux autres dieux un terrain pour leurs fidèles mauvais nageurs. Son symbole est une montagne brillante.
Le Vent du Nord est le Vent qui permet aux Landram de garder le contat avec les rares peoples outrîliens qui font commerce avec eux. Anciennes colonies, ces gens-là connaissent la valeur de l’or et des pierres précieuses qui sont d’une valeur moindre que les beaux coraux cristallins aux yeux des Landram.


Rouge l'éclat ardent de tes lèvres, Rouge le brasier qui te dévoila à mes yeux, Rouges mes joues quand je sens ton regard posé sur moi, Rouge le sari que je t'offre ce matin, Rouge le sang de la vierge enfin mienne.
Je t'attends depuis ma naissance, aujourd'hui enfin nous ne sommes qu'un.
                      Ramad Felah Ibn Mimmoun Abd-al-Tarek

Hors ligne

 

#5 19 Aug 2009 06:07:59

Sirocco
Le Djinn des Sables du Temps
Lieu: Toulouse, trop loin du Désert
Date d'inscription: 12 Aug 2009
Messages: 144

Re: [Peuple] Les Landram des îles Silandra

Maintenant, voici les dieux de moindre importance, dans un ordre alphabétique. Le signe # implique que le dieu est vraiment peu connu.

# Dulmnê, dieu des Rires et des Rouleaux : considéré comme le tout jeune fils d’Amrân, ce petit dieu aime les vagues qui se brisent sur le sable et faire des farces aux enfants principalement. Il est utile pour l’éducation de ceux-ci, car c’est un dieu joyeux qui donne le gout de vivre aux jeunes gens.
# Fardêd, dieu du Courant du large : très peu révéré, ce dieu pâle et froid entraîne les imprudents trop loind des îles Silandra pour pouvoir y revenir un jour, laissant les marins à la merci des étrangers inconnus. Les capitaines lui demandent humblement de rester dans sa demeure tant qu’ils passent respectueusement sur son territoire, avec des présents.
ø Garla, déesse du Courant de Ressac et des Coquillages : cette déesse magnifique incarne la beauté pure de la nature, des arrondis et de la paresse en général. Très appréciée des marchands, ceux-ci lui associent les coraux également.
ø Nenmêg, déesse de la Noyade et des Monstres marins : on dit qu’elle fut la première femme de Gilgäs, fornicant avec rage et fracas. Ce comportement plut au tout début à son mari, mais la beauté calme et suprême d’Amrân lui fit prendre conscience de son erreur. Prise de haine, Nenmêg enfanta des monstres puissants, fils de Gilgäs qu’il refusa de reconnaître à la lumière. Depuis, les monstres essaient de tuer les protégés d’Amrân.
ø Pankri, dieu de la Peur de la Mort : tout être craint la fin de son existence. Même Gilgäs pourraît être arrêté par tous ses enfants, et son dernier fils Pankri est l’incarnation de cette peur. Effrayant, il n’a aucun ami, même Nenmêg s’enfuit à son approche. Seul et résigné, il attend aux portes des Cieux les ennemis des dieux afin de leur apporter la terreur de la fin.
ø Raggu, dieu des Animaux marins et du Courant Chaud : extention de Mammaragân, il assure la survie des animaux marins face à la chasse, afin que les Landram ne manquent jamais de nourriture. Il est principalement respecté sur les navires de pêche, et dans les familles de pêcheurs.
# Riatesh, déesse des Oiseaux : on dit qu’une femme tomba amoureuse d’Eorgam il y a longtemps, et que pour retrouver son amour impossible, se jeta du haut d’une montagne. Eorgam ne put lui rendre son amour, mais la sauva en l’élevant dans les cieux sous la forme d’une mouette. Depuis, Eorgam a perdu son sexe pour protéger l’amour des hommes et des femmes de leur incapacité à le concrétiser parfois. Riatesh est donc la Femme-Oiseau, qui survole la mer et veille à ce que les animaux volants soient protégés des excès.
ø Tirroun, dieu de la Vengeance et du Meurtre : Tirroun est le dieu représentant des étrangers aux moeurs sanglantes, et des esprits non-calmés à leur mort. Il est celui qui supporte le poids de la haine des autres dieux, afin qu’ils ne se fâchent pas contre les Landram. Son clergé s’assure de la punition des morts violentes et fait aussi parfois office de martyr.
ø Vandry, dieu du Sel, des Epices et du Courant Froid : ce dieu est l’inventeur de la cuisine, qui permet de manger les aliments de la bonne façon. Le Courant Froid est celui qui crée le sel dans les histoires Landram. Vandry et Raggu sont frères jumeaux, mais l’un préfère la vie sauvage et l’autre la vie civilisée.
ø Zusha, déesse des Eclairs et du Feu : première née de Gilgäs et Amrân, cette divinité flamboyante est surtout crainte comme son père. Amrân l’envoie chasser les étoiles, afin qu’elle s’ éloigne de la terre, sachant qu’elle ne pourra jamais les atteindre. Elle est malgré tout respectée pour la chaleur qu’elle offre aux hommes.

ø Shevarash, dieu des Mensonges et de la Traîtrise : si les dieux se déchargent de leur colère sur Tirroun, qui l’acceptent avec bienveillance, c’est qu’ils ne peuvent trouver Shevarash. Il est celui qui aurait causé la perte des dieux antiques aux noms oubliés. Il est celui qui aurait ouvert la voie à Houbal, lui permettant par ce moyen seul de tous les abattre. C’est pour cela que son nom n’a pas été oublié, et que toute personne révérant Shevarash doit être très prudente : son culte est totalement interdit.


Rouge l'éclat ardent de tes lèvres, Rouge le brasier qui te dévoila à mes yeux, Rouges mes joues quand je sens ton regard posé sur moi, Rouge le sari que je t'offre ce matin, Rouge le sang de la vierge enfin mienne.
Je t'attends depuis ma naissance, aujourd'hui enfin nous ne sommes qu'un.
                      Ramad Felah Ibn Mimmoun Abd-al-Tarek

Hors ligne

 

#6 23 Aug 2009 11:12:55

Sirocco
Le Djinn des Sables du Temps
Lieu: Toulouse, trop loin du Désert
Date d'inscription: 12 Aug 2009
Messages: 144

Re: [Peuple] Les Landram des îles Silandra

Je viens de lire le supplément La Caravane du Roi des Singes, et deux choses me viennent en tete : d'une, je suis content parce que je n'ai pas tiré mes idées de la, de l'autre parce que l'origine de mes ptits Landrams et des gens d'Opona me semble assez bien coller.
Est-ce que vous leur trouvez trop de similitudes?


Rouge l'éclat ardent de tes lèvres, Rouge le brasier qui te dévoila à mes yeux, Rouges mes joues quand je sens ton regard posé sur moi, Rouge le sari que je t'offre ce matin, Rouge le sang de la vierge enfin mienne.
Je t'attends depuis ma naissance, aujourd'hui enfin nous ne sommes qu'un.
                      Ramad Felah Ibn Mimmoun Abd-al-Tarek

Hors ligne

 

#7 24 Aug 2009 06:25:59

Sirocco
Le Djinn des Sables du Temps
Lieu: Toulouse, trop loin du Désert
Date d'inscription: 12 Aug 2009
Messages: 144

Re: [Peuple] Les Landram des îles Silandra

Voici encore un pavé je l'espère pas trop lourd sur les coutumes Landram, ou landrami, a voir...

Sexualite et amour chez les Landram.

Ca fait un peu documentaire animalier, mais ce n’est quand même pas tout a fait cela. Il faut pourtant en parler, puisque les Landram sont tres différents des autres peuples de Capharnaum sur ces choses.
Tout d’abord, l’amour : les Landram tombent amoureux aussi facilement et de facon aussi prévisible que les autres, c’est dans la réalisation de cet amour que cela change. A leurs yeux, l’art est seul capable de rendre la puissance de la passion, et les poèmes, peintures, sculptures, broderies faites par un amoureux sont légion a Silandra. Ils utilisent aussi la gastronomie et le tatouage, autres représentations visuelles, et bien sur n’hésitent pas a danser et chanter, ou faire de la musique. Les cadeaux de fiancailles sont généralement des oeuvres construites pour durer, et être utiles a la fois, comme un bateau élégant ou une maison arboricole. En bref, les amoureux Landram font tout ce qui peut sembler logique dans la passion... sauf l’acte sexuel !

En effet, les Landram sont adeptes du tanttra, une vision du sexe sans acte, disons, définitif. Le toucher, l’attente et le désir inassouvi, tels sont les trois principes du plaisir a deux. Le plaisir en solitaire est peu pratiqué de toute facon, l’autre coutume assez étrange des Landram étant leur acceptation totale du sexe procréatif.
Quand un homme ou une femme ressentent trop le besoin physique de s’adonner au plaisir sexuel, il leur suffit de faire la demande a celui ou celle de son choix, et celui-ci acceptera sans détours ni conditions, a moins d’ être malade ou enceinte. Il est extrêmement rare de voir un/une Landram refuser, ce qui a conduit a des légendes tres grivoises sur les femmes de ces iles mystérieuses...

Ainsi le sexe et le plaisir amoureux sont relativement dissociés, le premier étant a valeur procréatrice, et l’autre dans le but de se donner envie l’un de l’autre.


L’enfant, imprévu puis chéri.

Avec de telles pratiques, la natalité devrait atteindre des records impressionnants ; c’est vrai, mais malgré tout, « grace a » des conditions de vie assez rudes pendant 4 mois de l’année (typhons et tempêtes presque chaque semaine) et les animaux sauvages ainsi que les monstres qui rodent dans les terres non explorées, le taux d’accroissement de la population suit une courbe très lente. De plus, les femmes ne souhaitant pas avoir d’enfant a un moment particulier peuvent demander aux prêtres de les avorter : il s’agit tout de même de conditions rares.

La plupart du temps, un enfant nait et vit pendant sa première annee comme s’il était un animal de compagnie : bruyant, ennuyeux et collant. Mais une fois passé son 1er anniversaire, il devient un véritable enfant dans le coeur des parents. A ce moment-la, il est protégé par tous comme si c’ était leur fils/fille. Ce sont principalement les vieux/vieilles qui s’occupent des enfants jeunes et des fils et filles de marins qui n'ont pas le temps de sen charger. A 8 ans, il commence a aider officiellement a l’agriculture marine, a la pêche etc. A partir de 12 ans, il devient apprenti dans la branche de son métier futur, aidant a de menues taches. Apres 14 ans, il est apprenti.

Le sacrifice des enfants se fait assez couramment, les grossesses étant bien nombreuses. Il est depuis longtemps admis que le 3e fils sera un traitre , et le 6e un fou dangereux . On dit que c’est l’oeuvre de Shevarash, qui continue et persiste dans son forfait impie d’il y a si longtemps : ils sont donc sacrifies aux dieux avant leur 1er anniversaire. Pour les filles, c’est la 4e qui doit etre un enfant de Nenmeg et la 5e est un monstre seducteur suceur de sang et des forces des hommes, cette même divinité poussant les êtres féminins dans la monstruosité pour oublier la sienne. Leur sort est identique.


Métiers et différences.

La seule différence notable est au niveau de la prêtrise, ou le sexe du dieu détermine celui des prêtres/esses. Ensuite, deux exceptions : les femmes ne sont jamais chefs d’un navire, les hommes jamais chefs d’un village.


Habitations et lieux connus.

Assez sommairement, les maisons des Landram sont en bois presque excusivement, s’emmêlant aux arbres selon des techniques de coupe de ceux-ci tres poussées et qui ont survécu a la chute des dieux. Il en résulte que les habitations landram, bien que très vastes, ne se voient presque pas depuis la cote. D’ailleurs, la peinture de la maison est interdite si on peut voir les murs depuis un point au niveau de la mer, l’intérieur quant a lui étant extrêmement coloré, grace aux attentions artistiques du peuple en général.
Les maisons en pierre sont des maisons très robustes, très retranchées mais moins évolutives, et ceci ne plait qu’a certains Landram non-majoritaires. Les mêmes règles de camouflage s’appliquent.

Les iles elles-mêmes sont de tailles tres variées, allant de l’ilot de 50 km2 a la très grande ile de plus de 1500 km2. Il y a environ 100 villages Landram plus 4 grandes villes. Voici ces dernières par ordre d’ancienneté :
ø Suvvaram la Belle, construite a l’intérieur d’une antique forêt de banians, aux ruelles innombrables et aux plate-formes et enchevêtrements de racines-lianes. Le plus ancien des arbres abrite tout le Palais de la Reine Couronnée de Santal.
ø Demsoün le Fortin, construit dans les ruines d’une forteresse de l’ancien temps. Presque exclusivement en pierre, les rues sont couvertes de végétaux plantés et de réserves de grain : on passe par les toits uniquement, lorsqu’on veut se déplacer dans la ville. Au plus profond de la forteresse se trouve un ensemble de salles qui forment le Palais du Roi Ceint de Diamant.
ø Potasha l’Ondine, construite sur des hauts-fonds dans une baie semi-fermée, entièrement sur pilotis. Le bois de palétuvier est parfait pour ce travail, et les inextricables racines marines de ces arbres servent de réservoirs a animaux marins et ferme d’algues. Il s’agit aussi du port principal des iles Silandra. Sur un bateau désormais a sec se trouve le Palais du Roi Serti de Corail.
ø Nunnegash l’Assoupie, construite sur le volcan éteind depuis des millénaires au point que les Landram ont oublié qu’il en était un. Sur les flancs courent les rues et artères principales, a moitié en bois et pour le reste en pierre, et l’intérieur du volcan est réservé aux hommes riches et de talent : la se trouve le Palais du Roi Voilé de Nuit.


Gouvernement et destin des enfants royaux.

La Reine a ce titre par hérédité, et seuls les Rois peuvent demander a partager sa couche. Elle prend les décisions seule, a part quand cela est assez important (séance pléniere) ou regarde un Roi en particulier (séance duale). Elle ne recoit d’ordres de personne, mais les jeux de la Cour sont très importants et peuvent influencer ses décisions comme partout ailleurs. Il est a noter que la Reine peut, elle-même, demander a n’importe qui de partager son lit, mais il semble que cela ne soit jamais arrivé (et la question des enfants resterait sans doute un problème)...
Les Rois sont a ce titre par hérédité également, et ont de nombreuses histoires charnelles avec un nombre conséquent des femmes de la ville. Chaque Roi est chargé de veiller au bon fonctionnement de la vie dans la ville et les 8 iles les plus proches, bien qu’en général, seules 3 ou 4 sont suffisamment connues et utiles a la ville. Ils ont chacun une Cour un peu plus restreinte mais bourdonnante d’activité des courtisans.

La fille unique de la Reine est élevée dans un cocon de perfection dès sa naissance, contrairement a tous les autres enfants. Elle devient reine a ses 16 ans, et a ce moment-la, sa mère devient Grand Arbitre et Conseillère. Les filles suivantes de la Reine sont avortées ou sacrifiées, si la Reine est particulierement dévote.
Les fils de la Reine deviennent en général Grands prêtres des religions aux dieux masculins (y compris Eorgam), ou capitaines de navires, ou encore restent courtisans a la Grande Cour de Suvvaram.
Les filles des Rois deviennent Grandes prêtresses des religions aux dieux feminins (y compris Eorgam) ou membres de la Cour de leur père.
Les très nombreux fils des Rois procèdent a des jeux-concours d’adresse, d’art, de force, etc. dans les 3 ans qui précèdent le trente-cinquième anniversaire du Roi. C’est l’occasion pour le plus doué ou le plus apprécié d’entre eux, quelque soit son age ou son expérience, de devenir le futur Roi, charge qu’il endosse après 3 ans supplémentaires d’études avec des précepteurs particuliers qui deviendront ses consillers proches. Les fils non-gagnants des concours deviennent comme leurs soeurs Grands prêtres ou membres de la Cour de leur père.


Rouge l'éclat ardent de tes lèvres, Rouge le brasier qui te dévoila à mes yeux, Rouges mes joues quand je sens ton regard posé sur moi, Rouge le sari que je t'offre ce matin, Rouge le sang de la vierge enfin mienne.
Je t'attends depuis ma naissance, aujourd'hui enfin nous ne sommes qu'un.
                      Ramad Felah Ibn Mimmoun Abd-al-Tarek

Hors ligne

 

Pied de page des forums

Powered by PunBB
© Copyright 2002–2005 Rickard Andersson