Le Cercle du Capharnaüm

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#1 03 May 2018 00:51:54

Just Roll
Membre
Date d'inscription: 01 May 2018
Messages: 38

[Parole] Les Tatoués d'Itzabal

Parole de Sorcier : Les Tatoués D''itzabal


Vertu : Foi

Sang : Saabi et Shiradim


Historique :

Les Tatoués d'Iztabal sont un clan oublié, bannis de l'histoire. Jadis, il y a plus de 200 ans de cela, vivait une tribu de puissant sorcier.
Si puissant que leur usage de magie devenait déraisonné, ils utilisaient la magie pour presque tout ; mieux dormir, manger, nettoyer, faire l'amour, construire des bâtiments, faire la guerre, etc...

Ils étaient craints et respectés. Certains décriaient leur usage abusif de la magie, militer '' au nom des dieux '' pour que cette hérésie arrête.
Cela finissait généralement en village rasé, parce que '' l'idiot de la tribut '' voulait se défouler, ou encore un expérimentateur impertinent voulant essayé les effets de son nouveau sort de raz-de-marée de sable.

On confiait un collier au nouveau-né dès leur naissance, un talisman selon la tradition, qui guiderait son porteur tout le long de sa vie sur le chemin de la magie, fait d'une simple lanière de cuir, mais d'un losange en orchiale, gravé d'un symbole de dragon.
Extrêmement protectrice et lié à ses membres, cette tribu était baigné dans la magie, sa culture tournait autour, la sorcellerie était le but de chacun, quelle que soit l'application.
Mais guerroyer à tout va simplement pour asseoir sa position de sorcier suprême est une marque d'arrogance incommensurable.

Et les Dieux n'aiment pas l'Arrogance.

Pour les châtier, ils marquèrent leur corps définitivement, d'une encre que le corps n'oublie pas.
D'étrange tatouage tribal noir apparurent sur la peau des membres de cette tribu, et avec la propagation de ces tatouages vint la folie.
Plus ils pratiquèrent la magie, plus ces tatouages se propageaient, jusqu'à perdre la raison.
Leur raison de vivre venait d'être anéantie, punie par les dieux.

Les années passèrent, les tatouages aussi. Le village dégénéra petit à petit, jusqu'à un point critique : personne, même les dieux, n'avaient de raison de les priver de leur droit le plus fondamental.
Personne, pas même les dieux, n'avaient le droit de les plonger dans l'oubli et la dégénérescence.
Alors ils firent le plus interdits des sortilèges : incapable de heurter directement les dieux, ils allaient infliger ce qu'ils avaient subis à tous, pour que chacun souffre comme ils ont souffert, pour que chacun porte les stigmates de la cruauté des dieux, pour que tous soient priver de la magie.

Cet ultime sort sonna leur fin.

On dis aujourd'hui encore, parmi certains des sorciers ou historiens les plus chevronnés, que les marques noires qui apparaissent sur le corps des utilisateurs de magie sont dû à ce sort.
Le temps passa et l'histoire oublia leur nom, les dirigeants de tout Jazîrati s'efforçant de gommer leur nom et les événements qui étaient liés.
Ils furent '' officiellement '' bannis de l'histoire de Jazîrat. De l'histoire tout court d'ailleurs.

C'était sans compter la ténacité des Ibn-Sabad Abd-Al-Cirar. Leur membre, d'une puissance incroyable, n'avaient pas tout sombré dans la dégénérescence.
Oh non.
Certains d'entre eux s'étaient exilés suite à la poussée brusque de tatouage, et avaient vécus à part.
D'autre, qui depuis bien longtemps, étaient partis voyager par-delà le monde, avait échapper à la malédiction.

D'une poignée des exilés et de ceux-là se retrouvèrent, parcourent le monde pour retrouver la trace de chaque membre encore en état de revendiquer leur appartenance à la digne et fière tribut des Abd-Al-Cirar (ceux qui ensorcellent).
Ils parcourent, tels des nomades, les contrées hostiles et désolées du monde, à la recherche des membres Abd-Al-Cirar encore vivant, des fils d'Abd-Al-Cirar, et de leur fils, ainsi que de leur fils.
Quand ils atteignirent l'effectif de 500 membres adjoint à leur cause, ils s'en retournèrent sur la terre sacrée de leur ancêtre.

Un homme les guida et brava la tempête pour eux

Ils bravèrent le désert Armala El-Nar, traversèrent le Cimetière des Dragons, coupèrent à travers la Vallée Interdite de Shoumkat, séparèrent la Mer Lazurine en deux, et gravirent le Plateau de Limherk pour regagner la terre de leur ancêtre.
Seul 21 d'entre eux survécurent au périple.

Un homme leur montra le chemin

Ils regroupèrent les fragments des artefacts restants, déterrèrent les ruines enfouies sous le sable, et pénétrèrent dans ce qui fut jadis le temple à la gloire de leur peuple.

Un homme déterra les anciennes ruines pour eux

De là, ils méditèrent 100 jours et 100 nuits, en cercle, main dans la main, en tailleurs, tatoués jusqu'au ongles comme sans le moindre tatouage.
Ensemble, ils laissèrent tomber les enseignements des dieux, pour aller plus en profondeur, pour apprendre la véritable nature de la magie, sa seconde facette.

Un homme leur montra la voie

Embrassant le côté noir de leur ex-civilisation, acceptant les meurtres, les atrocités, l'arrogance et l'orgueil qu'ils avaient commis, ils admirent l'inéluctable.

Toutes les pensées qui passent le filtre de notre esprit, tout celles qui semblent émerger spontanément, sortir du néant, venir de quelqu'un d'autre, n'ont qu'une seule vérité : elles ne viennent pas de nous.

En cet instant, tous comprirent, comme un seul et même Homme, que toute les pensées noires, les idées malsaines, les incitations mauvaises, ne venaient que d'une seule chose.
Ils comprirent, tous en ce même instant, comme un seul Djinn.

Un homme ouvrit les yeux

Tous, au même moment, ré-ouvrèrent les yeux, pour voir la vérité.

L'homme était au centre du cercle, assis


Ils y virent un homme nu, couvert de tatouage, de la tête au pied. Les tatouages semblaient spiraler tout autour de son corps, pour converger en un même point :

L'homme ressentis à nouveau son cœur battre

Son cœur. Comme si ils essayent de percer quelque chose, comme le centre de la tempête et le siège de tout ses maux, comme de toute sa force.
Ses tatouages entourait ni plus ni moins que la Marque des Héritiers des Dragons.

Alors tous le fixèrent avec instance, un sentiment indicible dans le regard

Il était là, gisant, et ils dansaient autour de lui.
Ils étaient tous là.

Ils étaient tous là, les derniers survivants

Il était là, le dernier survivant, et le tout premier d'entre eux

Le seul, l'unique, l'immortel, le créateur de leur peuple et le dernier encore debout.

Il était là, devant moi, me fixant d'une lueur que seul les miens peuvent voir

Chacun se regarda, accepta le reflet du mal et du bien au sein de leur yeux, jusqu'à y voir le leur, et l'accepter également.
Tous ils virent.

Ils nous virent danser, comme si le voile qu'avait posé les dieux devant leur yeux s'était levé

Ils virent les Djinns danser de tout les diables. Ils virent ceux qui étaient collés à leur oreilles, voyant par leur yeux, respirant par leur narines, à leur susurrer comment faire le pire depuis tout ce temps.
Ils virent les responsables de l'influence et du mal, ceux qui poussaient mais jamais ne faisaient, ceux qui jamais n'interviennent et pourtant gouverne dans l'ombre

Eux, misérables humains qui nous nourrissent depuis tout ce temps, eux qui nous font grandir de leur magie, nous voyaient, et nous défiaient du regard à présent

Ils le virent lever la tête.
Il n'y avait nul peur dans son regard.
Il avait accepter sa vraie nature. Il avait transcender ce qu'il était, il n'avait plus besoin des dieux.

Le plus impertinent d'entre eux se leva, le seul dont je n'ai jamais à réussi à atteindre le cœur malgré les âges, l'Héritier

Il avait besoin des dragons.
Sa marque s'illumina d'une lueur bleue aveuglante, de celle qui ne brûle que les yeux des djinns.
Ils hurlèrent de douleur, alors nous les saisîmes par les cheveux.
Nous attachâmes leur chair à nous par leur coiffure.
Nous les brûlèrent par leur flamme.
L'un d'entre eux résista.

Misérables humains ! Je suis ton Maître ! Tu es mon esclave, MON ESCLAVE !

Le seul, l'unique, le Seigneur Mousalhrar Ibn-Sabad Abd-Al-Cirar premier du nom, l'empoigna par les cheveux et lui fît mordre la poussière.
Le premier et le dernier d'entre nous, il venait de mater le pire d'entre eux, le dernier des Djins qui nous empoisonnaient tout ce temps.

« Ce fût le dernier instant où ta misérable existence n'atteignit. Jadis tu voulais m'asservir, tu as presque réussis. Désormais, en bon et dû service rendu, tu seras mon esclave, pour le restant des temps à venir et ceux déjà passer »

Je le fît hurler d'un silence que je ne puis décrire.

J'avais réussis.
J'avais dompter la Bête.

Et dès lors, j'apprendrai à tout ceux qui l'osent, comment mater le Djinn, le démon en nous, et en faire une force, un serviteur.
J'apprendrai à ceux qui l'osent, et vous les premier, à Dompter la Bête.

Ainsi naquît l'Ordre des Tatoués d'Itzabal, le nom du dernier Djinn a avoir connus la liberté selon la volonté.


Interprétation :

Les Tatoués d'Itzabal sont une secte intégriste pensant que le mal qui réside en nous est un Djinn, que l'on nourris de notre étincelle divine.
Plus l'on pratique la magie, plus il grandit et nous incite à la pratiquer, pour se nourrir encore et encore de cette étincelle. Il marque le corps et l'esprit, de sa noirceur indicible.

Tribut secondaire née du sang de Mousalhar Ibn-Sabad Abd-Al-Cirar dont il se revendique digne héritier créateur, la tribu qui ensorcellent, elle a subis les méfaits d'un pacte de la part d'un Thaumaturge Escarte ayant conclus un terrible accord avec les Djinns.
Ceux-ci ont décuplés l'apparition des tatouages du corps des membres de la tribus et se sont installé en eux pour se nourrir de leur étincelle divine, se fondre en eux.
Ils sont devenus leur démons intérieur.

Le sort de masse au summum de leur décadence a finit de les achever, et le danger symbolique qu'ils représentaient en plus de l'appui politique Escarte a suffis pour convaincre les Jazîrati d'effacer leur nom.

Mais le tout premier des Abd-Al-Cirar, Mousalhar Sabad, a réussis à tenir le choc. Il a erré longtemps dans les méandres du désert et de son esprit à la recherche d'une solution.
Il a finit par reconnaître sa voix intérieure, et les voix qui n'étaient pas sienne. Jusqu'à retrouver le point source de l'émission, le mirage du Djinn qui l'habitait.

Il a conclus un pacte avec lui pour retrouver son chemin, pour retrouver les siens, et les mener jusqu'à ses anciennes terres.
Puis, il a asservis par la seule force de sa volonté son propre Djinn, son démon intérieur.

Il enseigne depuis à tout ceux qui trouve ce lieu ou recherche désespérément de l'aide envers la progression de leur tatouage comment dompter la bête qui est en nous.
Ces disciples dispensent également sa parole à travers Jazîrat au rare personne ayant le niveau, la foi, la volonté et la nécessité pour un tel acte.


Condition d'Apprentissage :

Avoir suffisamment de tatouage pour recouvrir une partie de membre (avant-bras + main, avant du tronc, une cuisse, etc)
Avoir vu sa Foi touché 0 au moins une fois, la totalité remonte à lors de l'apprentissage de cette parole et le sorcier recouvre la totalité de ses capacités magiques
avoir appris l'élément magique Djinn et Esclavage


Spécial :

Dompter la Bête :  la technique n°6 est remplacée.

Quand un sort est lancé, le sorcier peut rajouter la compétence la plus haute du Djinn asservis au TA d'un test Sagesse + Verbe Sacré ; si il fait ainsi, il n'a besoin alors ni d'un mot ni d'un geste, les tatouages se mettent à serpenter le long de son corps comme animé, et son sort s'écrit en tribal sur sa peau ; moyennant une étoile de Foi, ses tatouages ne font que bouger mais ne progresse pas

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#2 03 May 2018 22:08:34

Cherichoux
Marchand d'histoire
Lieu: Kfer Nahüm
Date d'inscription: 16 Apr 2018
Messages: 7

Re: [Parole] Les Tatoués d'Itzabal

J'aime bien mais sans vouloir t'offenser il y a pas mal de d'incohérance avec l'univers...

1- Les tribus : tu ne peux pas réunir comme ça les croyance Shiradim et Saabi sous une même bannière
2- Les dates : 200 ans c'est trop jeune pour l'univers de Capharnaüm, 4000 ou 5000 ans serait plus judicieux
3 - L'arrivée est l'interprétation du tatouage : Je ne veux rien spoiler mais si tu as lu le livre d'AL-Rawi, chapitre Trespichore, tu ne peux pas dire ça

Je pense que c'est à retravailler, même si le principe reste intéressant

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#3 05 May 2018 18:57:24

Just Roll
Membre
Date d'inscription: 01 May 2018
Messages: 38

Re: [Parole] Les Tatoués d'Itzabal

nan au contraire j'aime ce genre de commentaire, ça me permet de voir ce qui va pas.

1 - en fait c'est pour garder un côté très Jazîrat, mais je ne refuserai ni agalanthéen ni escarte si le lore le justifie, tout comme le stipule le livre de base, beaucoup de sorcier pensent que la magie n'est qu'une question de croyance et du pouvoir de la foi, qu'importe ce en quoi on croit.
Et puis des passionnés, des fous de magie au point de briser la barrière culturelle, ça me semble faire sens, vus que c'est un l'un des moyens de rapprochement majeur des sociétés humaines qui se tapent sur la gueule, c'est même puissance 10 avec la magie

2 - oui très bonne remarque, en même temps le PNJ leader de cet assemblée est un contemporain de notre campagne, il a facile 200 ans, mais 4000.... non pas vraiment, et puis notre monde a déjà connu des cultures mineures dont l'existence a été rasée en très peu de temps, cela ne me pose pas plus de problème que ça avec un effectif faible qui vivait sous des tentes, sans bâtiment en dur ou autre pour laisser des traces ; l'effet de flou sur ce peuple est volontaire

3 - En fait je suis joueur, donc jamais lus le chapitre sur le Shaytan, mais rien qu'avec ce que j'ai pu apprendre sur le tatouage et ce que je sais du folklore arabe et des principes coraniques j'ai déjà deviné, rajoute à ça que j'écris du jdr et que je m'intéresse pas mal au système de règle, et que j'étais en train de bosser sur un système d'xp pour mj, histoire de booster une maladie ou des adversaires

Spoiler !

De ce que j'en ai compris, le Shaytan est une sorte de sous-fifre ou adaptation d'Iblis qui agit comme un virus magique, pour corrompre le sorcier en se nourrissant de sa magie ; celui-ci est doté de plusieurs capacité, qui tiennent de l'influence (façon djinn, je suppose qu'il altère la perception, qu'il créent des mirages, voir tente de posséder le corps du mago) et de la suggestion (j'ai déjà eu droit au murmure).
Il a un équivalent de compétence à mon avis, avec un gain de PA (je suis sur qu'ils ont même pas changé les termes ou le système, c'est très bien comme ça à mon humble avis d'ailleurs).

Étant donné que tout les Djinns ayant rejoint Iblis sont une extension de lui-même, étant donné qu'il a les pouvoirs d'un Djinn et d'un Ange (premier verset de la genèse coranique), interpréter le Shaytan comme un djinn qui prend forme dans le corps du magicien ne me semble absolument pas poser de problème.

En tout cas mon Rawi m'a dis que tout était à garder, seul certaines appellations changerait (pour la version lexicale shaytan je suppose).
J'ai plus l'impression que c'est un soucis d'interprétation qu'autre chose.

Comment est-ce que tu vois ça ?

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#4 18 May 2018 22:04:24

Cherichoux
Marchand d'histoire
Lieu: Kfer Nahüm
Date d'inscription: 16 Apr 2018
Messages: 7

Re: [Parole] Les Tatoués d'Itzabal

Désolé pour la réponse tardive mais je refais.

1- Il n'est pas question de discrimination, mais juste d'interprétation du monde selon le prisme des cultures. Certes il existe déjà des mages fous de magies qui ont déjà brisé les barrières culturelles pour leur connaissance. Mais ils ont changé d'interprétation pour la magie et le monde qui l'entoure et sont des "scientifiques" de la magies et poussent leur recherches jusqu'au bout du raisonnable.

2 - C'était pour le tatouage. Il y a 200 ans normalement il n'y avait plus d'héritier en présence moi soit, j'ai fait l'erreur aussi mais c'est surtout que le tatouage est plus qu'important dans l'univers et existe depuis que la magie existe sur ce monde et que l'homme la manipule. Voilà pourquoi si vieux.

3 - Je ne dirais donc rien de plus là dessus ! wink


Spoiler

Pas tout à fait juste mais je ne te dirais ni où, ni pourquoi. Je ne veux pas t'enlever le plaisir de le découvrir par toi même.


Après vous avez votre diégèse, ça je ne peux rien y faire, c'est l'interprétation qu'à fait votre MJ

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